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LE BLOG DE WIZZU

10/11/2012

La "Licence DJ" de la Sabam et de la Simim, ou comment faire de l'argent en prenant la Loi au pied de la lettre au lieu de respecter l'esprit de la Loi

La FNAC et STARZIK se sont-elles entendues pour tromper volontairement le consommateur de musique téléchargée, ou s'agit-il simplement d'incurie, de désinvolture, voire d'une gigantesque incompétence  ? En tout cas, bienvenue dans un petit délire à la Kafka.

Dans le cadre de mes activités de disc-jockey, j'ai récemment commencé à acheter un maximum de titres sous forme électronique. Porter des bacs entiers de CDs est pénible et fastidieux, et depuis l'acquisition de ma Twitch, je préfère de plus en plus mixer avec Serato Itch... donc si possible avec des fichiers audio.

15/11/2012

FNAC / Starzik: Kafka, incompétence ou arnaque ?

La FNAC et STARZIK se sont-elles entendues pour tromper volontairement le consommateur de musique téléchargée, ou s'agit-il simplement d'incurie, de désinvolture, voire d'une gigantesque incompétence  ? En tout cas, bienvenue dans un petit délire à la Kafka.

Introduction (sauter l'intro et aller directement au coeur de l'article)

Dans le cadre de mes activités de disc-jockey, j'ai récemment commencé à acheter un maximum de titres sous forme électronique. Porter des bacs entiers de CDs est pénible et fastidieux, et depuis l'acquisition de ma Twitch, je préfère de plus en plus mixer avec Serato Itch... donc si possible avec des fichiers audio.

Ripper les CDs tout simplement ? Fausse bonne idée ! Voyez-vous, la loi sur les droits d'auteurs interdit toute copie d'un support (même acheté 100% légalement) à des fins autres que privées. Il est donc illégal de diffuser en public des copies électroniques des ses propres CDs. On peut être d'accord ou pas avec le texte de la loi (en la matière et dans ce cas précis je le trouve complètement absurde puisque quand le droit de diffusion des titres est dûment payé par le responsable de la diffusion, je ne vois pas ce que ça change que l'on diffuse l'original ou une copie), mais l'idée d'être contrôlé par les inspecteurs de la SABAM... bof.

La SABAM, donc, qui est allé inventer en collaboration avec la SIMIM une sorte de "droit de copie contre redevance" (la SABAM a simplement inventé un moyen de se faire du fric en jouant sur un flou législatif), qu'ils appellent Licence DJ. Pour la "modique" somme annuelle de 275 euros + TVA, vous vous mettez en ordre avec la SABAM et la SIMIM donc vous n'aurez pas de poursuites pour copies (pour autant que vous possédiez les originaux) de la part de ces deux institutions. Une alternative à mes bacs de CDs ? Beuh... bof... je continue.

Diffuser publiquement un fichier audio téléchargé légalement (acheté, donc) et "original" (qui n'a pas été copié depuis son emplacement de téléchargement d'origine) est en revanche parfaitement légal (à partir du moment où les droits de diffusion sont payés - ce qui est du ressort de l'organisateur, pas du DJ). La SABAM le reconnaît (voir la FAQ licence DJ sur le site de la SABAM, à un DJ peut-il diffuser de la musique numérique téléchargée légalement ?)

Alors faites le calcul: vous payez cette licence DJ pendant disons, trois ans. Ça vous fait en gros 1000 euros. Combien de tires électroniques pouvez-vous acheter pour 1000 euros ? Grosso modo, plus de 750. Ça donne à réfléchir ! Portons la durée à 5 ans, et c'est presque 1300 titres que vous pouvez acheter pour le montant que vous auriez déboursé pour la licence DJ sur ces cinq années...

Alors je sais pas pour vous mais moi, c'est tout vu, tout réfléchi: qu'ils aillent se faire voir avec leur licence DJ, je diffuse mes CDs originaux pour ce que je ne trouve pas en téléchargement payant, et je m'achète 1300 titres plutôt que de donner grosso modo 1700 euros à la SABAM sur cinq ans.

Comme ça au bout du compte, je ne porterai plus que la moitié, voire le tiers de mes CDs. Mon dos me remerciera.

Bref, après cette (longue) introduction, je rentre dans...

... le vif du sujet

Après avoir fait le tour des alternatives plausibles en Belgique pour télécharger/acheter des fichiers de musique que je puisse diffuser légalement en tant que DJ, il me restait trois options: 7digital, la FNAC et Itunes. Il y a d'autres sites mais le choix y est beaucoup trop restreint à mon goût.

Sur le site de la FNAC, quelque chose attire mon attention: Formules d'achat. Je clique, et devant mes yeux apparaît l'offre suivante (qui a été légèrement modifiée depuis) :

Très bien me dis-je, comme je vais justement acheter en gros pendant un certain temps, 50 titres pour 45 euros c'est intéressant (le prix des titres à la FNAC varie entre 0.99 et 1.29). Je vais déjà prendre un pack de 50 et, si tout se passe bien, j'en prendrai d'autres.

Je commande, je paye, et reçois par email la facture suivante, bref tout roule :

Le jour même, je choisis et télécharge 8 titres. Mentalement, je fais une rapide soustraction et me dis, "il me reste 42 titres". Logique.

Jusque là vous me suivez ? Oups, attention à la marche, tenez-vous bien à la rampe, voici ce que je reçois après avoir fait ce premier téléchargement de 8 titres :

Abracadabra! Soudainement, maintenant que la vente a été conclue et que l'argent a changé de mains, les "50 titres"de l'offre et de la facture sont devenus comme par magie "50 crédits", qui apparemment sont comptés en euros.

Ça vous laisse pantois, hein ? Imaginez un peu ma tête.

Alors bon, je me dis naïvement et gentiment, que peut-être l'offre vient d'être créée, qu'il ne sont pas encore rôdés et qu'il y a eu un couac technique quelque part. Je décide donc d'écrire au service clients de la FNAC pour souligner que j'ai bien acheté 50 titres et non 50 "crédits" (la facture faisant foi sans aucun doute possible), qu'il y avait donc dysfonctionnement et que j'avais droit à encore 42 titres, pas à "40,28 crédits".

Deux jours plus tard, je reçois l'email suivant, email qui a bien failli finir dans la poubelle car je n'ai pas fait le lien immédiatement: notez bien, pas de la Fnac, mais de Starzik , et sans aucune référence ni contexte (d'ailleurs pendant toute la durée des échanges avec Starzik, jamais aucun de leurs emails ne sera contextualisé d'une façon ou d'une autre, ils ont tout compris à la communication ces gens, c'est merveilleux).

Suite à votre mail.

Concernant votre problème, nous serions heureux de vous aider mais pour cela il nous faudrait un peu plus de renseignements. Pourriez-vous nous préciser la date et l'heure de l'achat? Au mieux, si vous avez gardé les renseignements transmis lors de l'achat, comme le mail de confirmation de paiement, cela nous aiderait beaucoup.
Si vous avez passé commande par téléphone ou par SMS, pourriez-vous nous indiqué, si vous l'avez gardé, le code qui vous a été transmit.

En vous remerciant d'avance.

Service Technique Starzik

Notez bien: mon nom n'y figure pas, aucune mention d'un achat quelconque, aucun numéro de référence, bref le truc qu'en général vous et moi mettons étiquetons mentalement "SPAM" et mettons à la poubelle sans même y penser. Mais finalement après un moment de réflexion et une petite recherche Google, je fais le rapport entre ma demande au service clients FNAC et cette réponse étrange sans aucun contexte. En effet, Starzik est donc, je l'apprends, un site de téléchargement de musique... utilisable en France uniquement.

Déjà interloqué par ce manque de professionnalisme, je le suis encore plus des demandes de Starzik, puisque à mon email d'origine j'avais joint une copie des documents produits ci-dessus. Encore une fois, naïvement, je me dis que les fichiers joints se sont perdus en route, ..;

10/11/2013

Le mythe de la "sous-alimentation" des enceintes acoustiques

On lit de plus en plus sur le web, l'opinion que pour une puissance admissible donnée, il faut utiliser un ampli de 1,5x cette puissance par canal. Ou en tout cas, qu'il faut utiliser un ampli d'une puissance par canal au moins égale et si possible supérieure à la puissance de l'enceinte.

Comme le titre le mentionne, c'est un mythe. Cela ne repose sur quasiment aucune réalité technique. Le plus drôle c'est que ceux qui véhiculent ce mythe, se présentent souvent comme des sortes d'experts "à qui on ne la fait pas", et se prennent très, très au sérieux. C'est assez amusant.

Leur argument (fallacieux) est que